La vigilance sécheresse déclenchée dans l’Eure
La situation des nappes dans le département est globalement préoccupante. En l’absence de pluie en février, les cours d’eau ont eu des niveaux très bas pour la saison début mars, correspondant à des débits habituellement constatés en début d’été. Les pluies récentes en mars ont amélioré la situation pour les cours d’eau mais pas pour les nappes, qui continuent de baisser et atteignent le seuil de vigilance sur plusieurs secteurs du département.
La situation de vigilance ne s’accompagne pas de mesures de restriction des usages de l’eau. Toutefois, particuliers, collectivités, services publics, entreprises, industriels, agriculteurs sont appelés à réduire volontairement leurs consommations en eau non indispensables à leurs activités.
La situation est actuellement particulièrement surveillée sur les secteurs de l’Eure aval, de l’Avre moyen et de l’Avre aval, pour lesquels les niveaux de nappes sont particulièrement bas pour la saison. Si la situation ne s’améliore pas, des premières mesures de restrictions pourraient intervenir courant avril sur ces secteurs.
Les éléments de situation sont consultables sur les sites internet suivants :
- le site de la Préfecture de l’Eure
- le site national
http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/public/carteDep.jsp
Enjeux de l’eau
Aujourd’hui et jusqu’au 25 mai 2025, le comité de bassin Seine-Normandie et l’Etat consultent sur les enjeux de l’eau et des risques d’inondation. Cette consultation concerne tous les habitants du bassin. Ils peuvent participer sur une plateforme internet dédiée https://consultation.eau-seine-normandie.fr
L’avis des citoyens est demandé pour savoir s’ils sont d’accord sur le constat présenté et sur les propositions visant à améliorer la situation.Il speuvent également proposer leurs solutions. Et puisq’un dessin vaut mille mots, des séries de vignettes ont été réalisées et incorporées dans la plateforme pour faciliter la compréhension des enjeux et des actions.
Pour les questions importantes sur l’eau concernant la préparation du SDAGE, le public pourra déposer son avis sur les thématiques suivantes :
- Réduire les pollutions et préserver la santé,
- Faire vivre les rivières, les milieux humides et la biodiversité,
- S’adapter au changement climatique en cours et gérer les inondations et les sécheresses,
- Préserver les milieux littoraux et côtiers,
- Renforcer la gouvernance et les solidarités du bassin
Auxquelles s’ajoutent les thématiques spécifiques aux inondations.
Indemnisation des catastrophes naturelles : les dommages liés au vent ou à la grêle sont exclus
Prise en charge au titre de la catastrophe naturelle selon des critères fixés par la loi : En l’état actuel du droit, les dégâts provoqués par les phénomènes de tempêtes, grêle ou neige sur des biens assurables (habitations et véhicules notamment) n’entrent pas dans le champ de la garantie catastrophe naturelle, fixée par les articles L.125-1 et suivants du code des assurances, mais sont couverts par les contrats d’assurance dommages au titre de la garantie « tempête ». Il apparait en effet que les dommages provoqués par les effets de tempêtes ou de chutes de grosse grêle ne réunissent pas les critères fixés par la loi : d’une part, ces dommages sont assurables dans les conditions actuelles de marché et d’autre part, ils ne résultent pas de l’intensité exceptionnelle d’un agent naturel.
Indemnisation du vent et de la grêle dans le cadre de la garantie « tempête »
Suivant une approche protectrice, le législateur a rendu obligatoire, dans tous les contrats d’assurance aux biens, une garantie dénommée « tempête, grêle, neige ». Ainsi, tous les particuliers, entreprises et collectivités territoriales, dont les biens assurés ont subi des dommages liés à des vents violents, tels que des tuiles arrachées ou des façades endommagées, bénéficient d’une indemnisation par leur assureur.
Cette garantie s’applique également aux dégâts causés par la grêle ou le poids de la neige. Ce mécanisme permet une indemnisation rapide et efficace pour les assurés, avec un montant de franchise moins élevé en général.

